La dépendance aux relations sexuelles et aux crimes
Publié par Lionel BARRIERE Naturopathe dans Psychologie · 16 Mars 2024
En sélectionnant au hasard une centaine de films, publicités et clips musicaux, on en trouvera au moins une soixantaine qui fait volontairement ou involontairement la promotion de la violence ou d’un comportement sexuel libre. Le sexe et la violence font vendre et les agences publicitaires n’hésitent pas à en faire usage.
La tendance est la même pour toutes les catégories d’addiction, y compris celles aux produits psychoactifs. La publicité officielle de morphine ou d’antidépresseurs n’est certes pas permise, mais lorsqu’un médecin incite un patient qui n’en a pas vraiment besoin à consommer des antidépresseurs plutôt que de l’inviter à suivre une thérapie chez le psychologue, il ne lui rend pas service. Cette dernière sera certes plus longue et complexe, mais les résultats seront durables et efficaces.
Il n’est donc pas surprenant, malgré une baisse évidente de la consommation de tabac et d’alcool (dont l’usage est enfin combattu), d’observer parallèlement une augmentation effrayante de la consommation de cannabis et d’autres substances psychoactives illicites. Les chiffres choquent. Près de 4 % de la population reconnaît avoir au moins une fois consommé de la cocaïne. Pour l’héroïne, le pourcentage est de 1,2 %. Enfin, 2,7 % des jeunes adultes disent avoir déjà consommé, au moins une fois, une drogue de synthèse.
Les chiffres du cannabis sont particulièrement inquiétants. Près du tiers des adultes avoue en avoir déjà fumé au moins une fois. Plus de 2,1 % en prennent régulièrement. Près de la moitié des adolescents (4 sur 10) ont pris du cannabis au moins une fois et près de 10 % d’entre eux présentent un comportement addictif. Il s’agit d’enfants de moins de 18 ans. Le cannabis dans l’ensemble a un impact négatif sur le système nerveux. Durant l’adolescence, les conséquences néfastes sont encore plus grandes sur un cerveau en développement.
La situation est la même pour les comportements addictifs (sport, achat, etc.). Les techniques de marketing poussent les adolescents à se conformer à une société qui ne correspond pas toujours à un monde réaliste : certains types de vêtements, certains types d’appareils électroniques, une gamme parfois erronée de comportements sociaux. Et la tendance n’a aucune chance de baisser, vu les retombées économiques.
Les addictions ne sont pas des pathologies contemporaines. Elles existent depuis toujours, mais, durant des siècles, la société se contentait de fustiger les malades sans pour autant prendre conscience de la gravité de leur état et de leur détresse psychologique.
De nos jours, le regard inquisiteur de la société n’a pas changé, même s’il s’est nettement amélioré. On comprend actuellement que la première victime de la dépendance est la personne elle-même, mais il n’empêche que cette pathologie continue à être perçue comme une tare.
Cette considération force le patient à se cacher et à n’appeler à l’aide que lorsque son état est déjà désespéré. Pire encore, beaucoup n’y parviennent pas et meurent sans avoir eu la possibilité d’en profiter. Chaque année, des millions de personnes meurent des suites de surdose de substances psychoactives ou mettent délibérément un terme à leur vie, faute d’être parvenues à se débarrasser de leur comportement compulsif.
- Conclusion :
Le traitement de toute forme d’addiction est personnalisé. Il dépend à la fois de la personnalité du patient, de la catégorie d’addiction et du type d’addiction. L’approche thérapeutique pour une toxicomanie classique sera différente de celle d’une toxicomanie sans substance psychoactive.
Cependant, tous les traitements ont un point commun : la thérapie psychologique. Il ne suffit pas de mettre un terme à un comportement dangereux ou à la prise d’une substance psychoactive. Il est aussi important d’inciter et d’aider le patient à maîtriser ses pulsions.
- Pour finir :
Même si je sais que beaucoup d'entre vous ne seront pas d'accord, je reste persuadé que la prison est une ineptie.
Nous avons tous des démons en nous et dans tous les cas, en psychiatrie au minimum 3 entités.
De plus, qui n'a pas de névrose ? Personne ! Alors pour diverses raisons, certains les maintiennent au plus profond d'eux en attendant qu'elles referont surfaces sous forme de dépressions.
D'autres, peut-être plus faibles, ne savent pas y faire front et bien souvent cela vient du fait que dans leurs enfances, on ne leur a pas appris tout simplement à survivre dans notre monde qui nous demande constamment d'être le meilleur, le plus rapide, le plus fort et le plus intelligent.
Imaginez de vivre dans une famille toxicomane ou encore violente ou pire, les deux à la fois ? Et pouquoi pas en prime dans un groupe incestueux ou encore en dénutrition ?
Que seriez-vous devenu ? Dans un parcours de vie qui vous emmène gentiment en prison pour vous enfermer avec les monstres qui tournent dans votre psyché.
Et je ne parlerai même pas de ceux atteints de psychose que nous appelons les clochards de la vie sous toutes leurs formes, visibles ou invisibles...
Là, c'est le psychopraticien qui parle.
Il n'y a toujours pas des critiques.