On recense officiellement plus de 120 troubles psychiatriques. Les professionnels de la santé mentale sont en désaccord permanent sur le sujet...
Ces troubles regroupent de multiples symptômes qui se caractérisent par une diminution, voire une perte de l’aptitude à vivre ensemble. Ils sont provoqués par une combinaison de pensées, d’émotions et de conduites qui rendent les rapports de la vie quotidienne difficiles, voire douloureux, entre les personnes victimes de ces troubles et les autres.
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) donne cette définition de la santé mentale :
« Un état de bien-être permettant à chacun de reconnaître ses propres capacités, de se réaliser, de surmonter les tensions normales de la vie, d’accomplir un travail productif et fructueux et de contribuer à la vie en communauté. »
En France, les troubles mentaux touchent environ 20 % de la population. On estime que 12 millions de Français sont concernés. 75 % des affections psychiatriques débutent avant l’âge de 25 ans. C’est à l’adolescence entre 15 et 20 ans que ces troubles se manifestent le plus souvent et parfois au moment d’entrer dans la vie active entre 20 et 30 ans. Tout le monde peut être touché par un problème de santé mentale.
Les facteurs neurobiologiques :
Le fonctionnement du cerveau peut être perturbé par les neurotransmetteurs, ces molécules qui assurent la communication entre neurones. Il a été démontré qu’un déséquilibre dans les acides qui composent ces neurotransmetteurs serait à l’origine d’une altération de la plasticité neuronale (le mécanisme par lequel le cerveau se modifie), provoquant ainsi un trouble dépressif.
Les médications :
Si la France est dans le trio de tête de la consommation de médicaments antibiotiques, selon les derniers chiffres de l’OCDE de 2018, elle se situe pour les antidépresseurs, pour la DQD (dose quotidienne définie : qui est la dose d’entretien moyenne supposée par jour pour un médicament utilisé dans ses principales indications chez l’adulte) très loin des gros consommateurs que sont l’Islande, le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, le Portugal, la Suède, la Belgique, l’Espagne, le Danemark… et reste derrière des pays comme l’Allemagne le Luxembourg, la Norvège, l’Autriche. Globalement pour la consommation d’antidépresseurs la France reste largement en dessous de la moyenne.
Les alternatives à la chimie :
Le 5-HTP
Maca
Neuro
Nucléotides
Withanolides
Eschscholzia
Tryptophane
Dopanergil
Sevrel
Mentium
Tyrosine
Perfo
Gaba
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Par exemple,
le Tryptophane sert contre les addictions, le sevrage des antidépresseurs, trouble bipolaire...,
Le 5-HTP pour les dépressions, migraine et des maux de tête chroniques, la fibromyalgie...,
Withanolides est pour les effets sur le stress, l’anxiété, la relaxation et le sommeil,
Neuro agit directement sur l'hormone du stress et toutes ses conséquences en régulant la production de cortisol des surrénales,
L'eschscholzia est utilisée comme une alternative à l'action sédative et anxiolytique des somnifères en inhibant la dopamine-B-hydroxylase pour les crises d'angoisse, spasmophilie et panique...,
Nucléotides pour les maladies mentales génétiques comme l'autisme, retard mental, troubles de l'attention, dépression, schizophrénie et trouble bipolaire,
La Tyrosine a un rôle dans le contrôle de l'humeur, la vigilance, la motivation et de la réponse au stress...,
La dopamine est un neurotransmetteur impliqué dans plusieurs traits de comportement et personnalité. Un faible taux de dopamine est lié à divers problèmes de santé mentale. Dépression, schizophrénie, psychose et La maladie de Parkinson,
Sevrel est une synergie pour le sevrage et la désaccoutumance aux addictions (alcool, tabac, drogue...).
Le Gaba est un neurotransmetteur inhibiteur, c’est-à-dire qu’il a tendance à freiner la transmission des signaux nerveux. Pour la schizophrénie, trouble borderline, dépressif majeur...,
Et le Mentium permet la plasticité neuronale ainsi que la faculté du cerveau à récupérer et à se restructurer. Pour récupérer après des traumas, troubles ou lésions et réduire les maladies neurodégénératives.
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Les compléments alimentaires deviennent de vrais médications :
Environ la moitié des médicaments répertoriés dans le Vidal, le dictionnaire remis à jour régulièrement pour répertorier tous les médicaments à l’usage du médecin, sont issus directement des plantes. Le reste des médicaments est obtenu par hémi-synthèse, c’est-à-dire en isolant les molécules naturelles d’une plante, comme la pilule contraceptive par exemple qui n’a gardé que les molécules stéroïdiennes.
La grande différence entre la médecine populaire et la médecine scientifique tient au fait de la séparation ou la concentration des principes actifs, réunis de façon naturelle dans une seule plante. La médecine moderne a de plus en plus « isolé » les molécules contenues dans la plante, et les a même reproduites en synthèse. Seulement ces molécules étaient naturellement présentes sous forme d’une synergie efficace, que la nature - comme le disait Paracelse - avait passé beaucoup de temps à mettre au point.
Nous assistons depuis quelques années à un « retour » à la plante dans sa totalité, ce qu’on appelle justement son « totum », plutôt qu’aux molécules isolées des laboratoires pharmaceutiques. Ce regain pour la pratique de la phytothérapie est motivé par plusieurs facteurs, notamment celui de palier à tous les maux que la médecine « chimique » ne parvient guère à résoudre. De plus, les médicaments ont des effets secondaires et des contre-indications importantes.
Il semblerait que plus le principe actif d’une plante est concentré, plus les effets secondaires sont importants. De même lorsqu’un organe est traité, un ou plusieurs autres se retrouvent intoxiqués. On observe ainsi que l’utilisation excessive du « paracétamol » pour les maux de tête et autres douleurs, provoque rapidement des problèmes au niveau du foie.
Cependant, les choses changent, car nous savons faire de l'extrait des plantes, plus concentré en principe actif sans toucher à sa synergie naturelle. Mieux encore, par sélection, nous pouvons avoir une concentration plus élevée d'un principe actif sans avoir plus de quantité de plante. Par exemple, l'Ashwagandha en gélules de 500 MG peut avoir 5, 7 ou 10 % (...) du principe actif qui nous intéresse en fonction de son origine, de sa préparation et de sa qualité, withanolide. Sans compter la concentration des plantes des plus importantes dans les huiles essentielles.
Depuis peu, nous pouvons conseiller des substances, plantes, minéraux ou vitamines pour traiter la totalité des maladies psychologiques mais à une différence près, sans effet secondaire ou accoutumance et avec autant de principe actif que dans les médications chimiques. Les qualités actuelles des compléments alimentaires que conseillent certains naturopathes sont de qualité dite pharmaceutique. Mais ne vous y trompez pas, il est rare que dans les pharmacies les produits soient de très bonne qualité. Les probiotiques vendues sans prébiotiques sont encore un parfait exemple, puisque pour que les probiotiques vivent, elles ont besoins de prébiotiques...